Un
acte de création qui part de la différence
Les créations
collectives mettent en jeu une démarche de
création fondamentale pour le projet artistique
développé et défendu depuis 1996.
Les groupes de création impliqués dans
ce processus de création, trouvent leur force
et leur singularité dans le champ artistique
par la différence de chacun. Parfois en marge
de la société, en situation de fragilité
ou de difficulté. C’est ce qui fera la
force du travail, et de la création. Avec la
poésie et la force évocatrice d’un
mot, d’un geste, d’un regard. Avec des comédiens
qui ont des choses à dire, dans l’écriture
et sur un plateau. Dans l’essentiel, dans l’urgence,
dans la nécessité. Dans l’énergie
de création et de vie, indispensable à
tout acte artistique.
L’acte
théâtral au cœur de la cite
Ensuite, tout le travail va s’articuler autour
de cette démarche, en cohérence avec ses
enjeux artistiques, sociaux et politiques. Et ce notamment
dans les autres créations de la compagnie dites
« autonomes », créations plus personnelles de Laurent
Poncelet metteur en scène de la compagnie, ou
dans l’organisation du FITA
Rhône-Alpes.
Avec au centre l’enjeu pour l’acte théâtral
d’être présent dans la cite, de toucher
et de mobiliser la population, avec le théâtre
comme espace de confrontation et d’échange
dans la cite. Aussi, le travail mené sur le terrain
cherchera à atteindre un public le plus large
possible autour notamment des représentations,
à l’aide d’un réseau de partenaires
et des projets menés durant l’année
avec la population. Avec des résultats très
positifs qui montrent si besoin que la démocratisation
culturelle n’est pas un vain mot si elle se situe
au cœur des enjeux du travail mené, avec
ce que cela implique comme investissement et réflexion.
Les terrains de recherche artistique
Les
créations artistiques de la compagnie ont toujours
été des créations originales, textes
et musiques, en prise avec le monde d’aujourd’hui,
et engagées dans ses interrogations. En envisageant
l’écriture et la scène qu’en
réponse à un besoin essentiel de créer
dans une confrontation avec le monde qui nous entoure.
Avec l’humain dans ses doutes, ses souffrances,
ses révoltes, sa force à se tenir debout,
sa poésie. Ce sera donc un regard sur le monde
à travailler, à explorer, et un langage
à chercher, pour trouver une forme juste, l’éclat
qui va frapper, trouver la poésie de l’éclat.
Et ne pas être enfermé dans une exposition
du réel qui en limiterait son impact.
C’est l’attaque de ce réel, la prise
qu’on peut en avoir pour le travailler qui sont
en jeu, ce qui va toucher, bousculer, soulever. d’un
geste, d’un corps qui bouge etc.
Pour que par l’émotion d’un mot,
d’un regard, d’un geste, d’un corps
qui bouge, se cogne, se dresse, se tord et exulte, et
qui crie aussi, nous parvenions à parler du monde,
de l’énergie et de l’homme dans son
impuissance et as puissance a dire, je suis, sans renoncer.
Ne pas sortir indemne du spectacle
L’enjeu est alors aussi que le public ne sorte
pas indemne. Qu’il soit bousculé, dérangé.
Pour que son regard sur le réel soit atteint,
transformé. Un regard sur le monde, l’autre.
Par un théâtre en action, en mouvement.
En prise avec le monde d’aujourd’hui, qui
ne le fuit pas, qui s’en saisisse dans une approche
artistique propre.
Avec
les questions qui doivent sans continuellement revenir
:
Qu’est-ce qu’on a à transmettre?
pour qui ? Pourquoi aller sur un plateau ? Qu’est-ce
qui nous met en mouvement, et en action, face à
un auditoire, un public, qui a fait l’effort de
se déplacer
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