Bresil - Brazil - Pe no chao

Mise en scène et dramaturgie : Laurent Poncelet

Assistants : Ernesto Filho et Jose W. Junior do Santos
Création lumière : Hubert Barbier et Saulo Uchoa
Avec : Cleones França, Daniel Barros, Daniela Barreto, Deivison Cunha, Eliene Trajano, Fabio França, Girleide Falcao, Iricley Andrade, Italo Evangelista, Luziel Coasta, Romario dos Santos, Tacyanna França, Tamires Souza

Coproduction Cie Ophelia ( France-Grenoble) et Pe-No-Chão Brésil-Recife, en partenariat avec le Centre Dramatique en Région Rurale (Belgique) et Caritas France

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Vidéo (1)

Vidéo (2)

Les matériaux de la création

Le travail a été mené à partir d’une écriture dramaturgique intégrant la danse et la musique. Les passages de textes sont glissés dans le jeu des corps, portés par l’action, dans l’interaction entre les personnages, en lien avec une dramaturgie d’ensemble. Des émergences de poésie viennent se confronter aux corps, se frotter aux mouvements, se mêler à l’énergie collective dans un jeu d’énergie entre corps et voix. Les textes ont été écrits à partir des improvisations des acteurs.
La recherche chorégraphique et le travail des mouvements ont été conduits menés à partir des techniques inspirés du hip-hop et des danses traditionnelles. Aussi, sont exploitées toutes les ressources et possibilités des danses traditionnelles, en partant des techniques de base de ces danses pour les transformer, les développer, en explorant les différents mouvements qui peuvent en découler, tout en conservant leurs évocations et leurs souffles premiers
La musique et le chant (inspirés du maracatu, et de la capoeira) seront pour l’essentiel joués en direct, à partir de percussions et d’autres instruments traditionnels. Une bande son, créée à partir d’enregistrements sons électroniques et de mixes intégrant des instrumentations brésiliennes et des rythmes hip-hop sera cependant présente tout au long du spectacle

> fiche descriptive
du spectacle sur le site du FITA

Le souffle du spectacle

La tension dramatique du spectacle cherche à capter, à transmettre le souffle et l’énergie de la population dont est issu le groupe. Son regard, sa voix, son énergie de la fête … et de la survie aussi. C’est la force des danseurs, c’est ce qui entraîne le public, le bouscule, l’emporte.

Les personnages évoluent ainsi dans la favela, d’où les artistes sont issus, au son des percussions et de leur rythme incessant : un quotidien à remplir pour la survie, entre les boulots informels aux pieds des feux rouges, les trafics et la violence des gangs.

S’il y a toujours une proximité troublante avec la mort, il y a aussi l’ivresse de la fête et des rythmes qui bousculent et remuent. L’énergie de vie se révèle alors plus forte : une énergie folle qui relève les corps, les met en mouvement… corps qui s’effondrent dans l’épuisement, corps blessés, corps qui titubent, corps qui se redressent pour se jeter, courir, danser, chanter ! Traversant les rites collectifs, les croyances ancestrales, le rituel qui voit le couronnement d’une reine, reine de la cité, reine d’un jour, reine de la nuit, au son du maracatu.

Les enjeux de la création : une coopération franco-brésilienne

LL’enjeu est d’abord artistique : travailler à partir de l’extraordinaire énergie dégagée sur le plateau par les jeunes artistes brésiliens. Une énergie qui présente quelque chose de vital. Un enjeu d’aller sur le plateau, quelque chose à défendre, à dire. D’essentiel. Rassemblée et canalisée dans une création chorégraphique contemporaine.
• Il s’agit de fait de porter sur le plateau le thème des favelas où vivent les membres de l’équipe. Sa culture, son énergie, et puis aussi, même si la création ne cherche pas à répondre à un enjeu de réalisme, son quotidien fait de violences, de débrouillardise pour la survie, de fêtes,..
• Permettre une ouverture sur un autre univers culturel, tant du côté européen que brésilien, dans la cadre d’une rencontre entre Brésiliens et Européens :

Toucher le public du Pernambouc, en lui proposant une ouverture sur d’autres approches du spectacle vivant à partir des cultures traditionnelles. Et un autre regard sur les pratiques, et cultures de la population des favelas. Nous disposons pour cela d’une résidence avec programmation dans un théâtre de ville de Récife qui jouit d’une grande notoriété par rapport à a la qualité artistique des spectacles présentés (Teatro Apolo/hermilho).

Sensibiliser le public européen sur les particularités artistiques et culturelles du Brésil, une culture faite de mélanges et d’influences successives, et soulever un débat social à partir de la démarche novatrice du groupe Pe No Chao.

Mêler de plus, dans la rencontres des cultures, deux langues, le brésilien et le français, dans un spectacle construit pour être présenté à la fois devant des publics brésiliens et des publics francophones (tournée en Belgique/France).

Les partenaires

Partenaires brésiliens :

• Grupo Pe No Chao
• Prefeitura de Recife
• Le Teatro Apolo/Hermilo
• Teatro Barreto Junior

Partenaires européens :

• Conseil Général de l’Isère
• Ville de Grenoble
• Jeunesse et Sport
• Ville d’Echirolles
• Centre Dramatique en Région Rurale de Namur
• Centre de Théâtre Action de Belgique
• Caritas France
• Tous les théâtres et centres culturels qui accueillent le spectacle en France, Belgique et Luxembourg

L’équipe

Production
Cie Ophelia Théâtre (France) et Pe No chao (Brésil)
en partenariat avec Caritas France et le Centre Dramatique en Région Rurale (Belgique).

Mise en scène, dramaturgie et scénographie
Laurent poncelet
Assistants
Ernesto Filho et Junio Do Santos

Lumière
Hubert Barbier

Son
Strigall, Emmanuelle Thil et Biggy

Fabrication décors
Atelier de fabrication du théâtre de Grenoble

Suivi Logistique Bresil
Jocimar Borgès

Communication Europe
Cora Labaeye

Consulter la Tournée 2006