La
rencontre entre le groupe Pé No Chão et la compagnie
grenobloise eu lieu lors du Forum Social Européen de
St-Denis, en 2003: une délégation du groupe
Pé No Chão , invitée au Forum, participait
et animait des ateliers, alors que Laurent Poncelet était
l’intervenant d’un séminaire autour des
démarches artistiques de création collective.
Ayant
été fortement interpellée par la démarche,
l’énergie et la qualité artistique de
ce groupe, la compagnie propose alors de faire office de producteur
délégué, afin de leur permettre de présenter
leur spectacle en Europe.
C’est ainsi que Une histoire du Brésil, après
avoir été intensément présenté
dans leur pays d’origine, fut programmé en France
et en Belgique entre octobre 2004 et novembre 2004 (FITA)
dans le cadre d’une tournée qui allait de la
Belgique à Marseille en passant par Paris et la région
Rhône-Alpes, puis en Italie en juin 2005.
En
2004, le spectacle a été programmé par
différents partenaires organisateurs du FITA en France
et en Belgique, auxquels se sont ajoutés collectifs
culturels et associatifs.
Le
spectacle, une histoire du Brésil, est construit autour
d’une chorégraphie mêlant danses et musiques,
entre cultures populaires et cultures urbaines, dont les danseurs
sont les héritiers. Par le biais de la danse et de
la musique, l’évocation d’une certaine
histoire du Brésil se mêle à la quête
d’une identité.
Cet acte artistique connut des retours d’un enthousiasme
rare, de la part d’un public qui s’est déplacé
en très grand nombre, la majorité des représentations
ayant eu lieu à guichet fermé autour de jauges
de 300 places.(Le « bouche à oreilles »
ayant pu fonctionner par exemple sur l’ensemble de la
région Rhône-Alpes).
Les
dates se sont étalées entre octobre et novembre
2004 en Belgique, Paris, Chambéry, Aix, Albertville,
Grenoble (Espace 600, MJC Abbaye, lycée Marie Curie
Echirolles), Bourgoin Jallieu (théâtre Jean Vilar),
Vienne, Péage du Roussillon, St Étienne, et
Marseille.
En juin 2005, une tournée s’est effectuée
en Italie, de Naples à Turin en passant par Rome (15
dates du nord au sud).
Des temps de rencontres et d’échanges avec le
public, d’ateliers, avec notamment des scolaires et
des groupes de jeunes (écoles, collèges et lycées)
ont été mis en place à l’occasion
de chaque représentation : ils ont été
des moments privilégiés pour faire partager
leur expérience, leur démarche, soulever des
débats.